Adeline André
photographe FRANCK CHRISTEN
Lot N°1
Adeline André propose par ce masque l’espoir de respirer une nature saine.
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Julie Ansiau
pour l’offrir ou pour faire un voeu. Suivront ensuite des vitrines chez Colette, Bergdorf Goodman, Agnes B et Isetan à Tokyo.
Lot N°2
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A.P.C.
Lot N°3
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Christian Astuguevieille
« Je souhaitai tout simplement faire de cet objet utilitaire et protecteur un objet ludique qui prête à sourire. » Christian Astuguevieille
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Marc Audibet
Marc Audibet est un créateur de mode, un Couturier et un designer industriel :Créateur pour l’histoire qu’il raconte avec ses vêtements, couturier par sa connaissance de la coupe et de la matière, designer parce qu’il veut répondre au besoin et à l’utilité par la recherche du beau et susciter l’émotion.Son expertise a été acquise en travaillant comme assistant auprès d’Emanuel UNGARO, et comme créateur auprès de Nino Cerruti.De 1981 à 1986 il crée le prêt-à-porter masculin et féminin pour BASILE, et les lignes de maille et de cachemires pour LAURA BIAGIOTTI et TOUCH. Il crée également le prêt-à-porter pour les maisons de Haute Couture BALMAIN et Madame GRES, démontrant son savoir-faire de Couturier.En parallele, Marc Audibet crée pour Renown Look ( Renown Inc.) la collection Ennième,En 1983, il lance sa marque éponyme « MARC AUDIBET ». En 9 collections il impose sa mode par la rigueur de sa coupe élaborée et son approche révolutionnaire de la matière : invention du Stretch pour la mode. Il a annoncé le minimalisme des années 90 en privilégiant l’essentiel à l’effet. Dans les années 90, Marc Audibet travaille comme Créateur pour la collection Femmes d’HERMES pour 14 collections. Puis, il collabore avec PRADA.De 2000 à 2002, Marc. Audibet est le créateur de mode et d’accessoires de FERRAGAMO pour 4 collections. Puis, il devient consultant pour le célèbre fabricant de chaussures italien CESARE PACIOTTI.Depuis lors, Marc Audibet a été appelé pour son talent et son expertise en tant que consultant en mode pour les marques de luxe telles que MAX MARA ou KRIZIA et des sociétés industrielles de l’habillement au Japon et en Italie.
Lot N°5
OFFRANDE
« Ensemble pour des vies changées » Marc Audibet
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Michal Batory collabore également avec les éditions Flammarion, Belin et Drzewo Babel, mais aussi avec Radio France et le centre des Arts à Enghien-les-Bains. Une importante exposition vient de lui être consacrée au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
My heart belongs to Japan» Christian Biecher
Respectivement diplômés de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris et de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise, Ronan (né en 1971) et Erwan Bouroullec (né en 1976) s’associent en 1999 pour mener un travail au sein d’un dialogue permanent et d’une exigence commune vers plus de justesse et de délicatesse. Aujourd’hui, ils sont édités par Vitra, Magis, Alessi, Established & Sons, Axor Hansgrohe, Kartell, Kvadrat, Cappellini, Flos, Ligne Roset, Swarovski ou encore Mattiazzi. Parallèlement, ils mènent une activité de recherche, une respiration essentielle dans le développement de leur travail, au sein de la Galerie kreo, Paris. Leurs créations appartiennent aux collections d’institutions telles que le musée national d’Art moderne, le centre Georges Pompidou, le musée des Arts décoratifs à Paris, le Museum of Modern Art de New York, l’Art Institute de Chicago, le Design Museum de Londres ou encore le musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam. Le centre d’architecture arc en rêve à Bordeaux leur consacre actuellement une exposition, album, qui a été prolongée jusqu’à la fin du mois de mai 2011. Le Centre Pompidou Metz proposera la première grande monographie dédiée au travail de Ronan et Erwan Bouroullec en France du 7 octobre à l’été 2012.
Lot N°9
Carlotta
1/ Naît à Lyon 2/ bricole dès la maternelle 3/ dessin 10 ans 3*/ déjà fashionette, survit à l’école de fi lles 4/ passe son adolescence dans les photomatons 6/ devient punk 7/ lâche l’école pour les beaux-arts 8/ arrive à P A R I S 9/ studio Berçot 8/ travaille avec ardeur le croquis 9/10 ….. et son look 11/ devient illustratrice 12/ débute à la rubrique mode de Libération 13/ défi lés le jour 16/ Palace la nuit 17/ Affi che son style dans les magazines 18/19/ découvre la céramique 20/ est réclamée par la publicité : 21/ 22// se marie avec son gentleman viticulteur 23/ installe son atelier 24/ s’adonne à ELLE 25/26/ crée son chef-d’oeuvre : « GABI » /27/ devient pink 28/ tombe amoureuse de Tokyo (et réciproquement) 29/ s’initie au Mac et à Photoshop 30/ «» 31/ 32/ gabi 10 ans / «supermamanspeed » 33/ complicité avec La Grande Ep de Paris 34/ continue de s’amuser
Lot N°10
DES MOTS POUR GUÉRIR LES MAUX
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Victoire de Castellane
PHOTO: PATRICK DEMARCHELIER
La frange créée avant ses 5 ans, les talons qui tutoient les nuages, les jupes évasées plutôt noires, la silhouette de Victoire de Castellane est déjà un poème. Les yeux qui disent une certaine candeur et une certaine fantaisie, le sourire, souvent taquin, toujours affiché. Parisienne, Victoire de Castellane a grandi dans une famille de la noblesse dont les origines remontent au Xe siècle. La famille Castellane compte des princes régnants battant monnaie en provence, quelques évêques, des pairs de France, des généraux, Talleyrand, un maréchal gouverneur de Lyon et, énième sommité, l’arrière-grand-oncle de Victoire : Boni de Castellane, dandy, figure légendaire du paris du second empire, qui donna les plus remarquables fêtes de la Belle Époque dans le fameux palais rose qu’il fit construire avenue Foch. Sa grand-mère Sylvia hennessy et son amie Barbara hutton furent deux exemples en matière de bijoux démesurés et d’extravagances assumées. Victoire de Castellane n’a que 5 ans quand elle commet son premier exploit joaillier : elle démonte un inestimable bracelet à breloques pour en faire une paire de boucles d’oreilles. Mère indignée, créativité assouvie. À 12 ans, elle crée sa première bague, et sa mère n’est toujours pas contente : pour obtenir le métal précieux, elle n’a pas hésité à faire fondre ses médailles religieuses. Indifférence aux conventions, sens du défi technique : les bases sont jetées. Quand elle se pose place Vendôme à la fin du XXe siècle, Victoire de Castellane se passionne pour une joaillerie relevant plutôt de l’imaginaire que du conventionnel. Elle se laisse porter par des inspirations mixtes : la naïveté débordante du Technicolor, la sophistication du Scope, les surprises du végétal, les ailes de papillons, la nature et ses splendeurs, hollywood et Bollywood, les décors de dessins animés américains des années 1950, les actrices, les danseuses, les courbes et les attitudes féminines, les miniatures japonaises, la pop culture acidulée et effrontément insouciante, et se joue des barrièresentre naturel et artificiel, vrai et faux, naïf et beau, le minuscule et la démesure. Victoire de Castellane recherche les pierres les plus étonnantes. alors que la joaillerie délaissait les pierres fines, Victoire de Castellane n’écoute que son coeur, y installe son aire de jeu, repoussant joyeusement le classicisme soporifique qui règne dans la joaillerie depuis la fin des années 1970. elle a bien vu : depuis 2004, ces pierres fines et semi-précieuses sont officiellement reconnues comme pierres précieuses, en raison de leur rareté et de leur éclat. Énormes améthystes (et on écrit bien «énormes»), morganites folles, citrines et aigues-marines à vous fluidifier la circulation, béryls verts démentiels, rien n’est jamais trop pour Victoire de Castellane. Tout part à chaque fois d’une ébauche sur un post-it. « il faudrait pouvoir scanner mon cerveau », dit celle qui jongle souvent avec la persévérance et la frustration lorsque la gestation technique peut prendre deux ans. Des délais que l’on conçoit aisément en observant certains des mécanismes les plus sophistiqués qu’elle doit mettre en oeuvre. Si les idées en escadrilles bousculent régulièrement les habitudes de l’artisanat joaillier et excitent l’inventivité pour surmonter les improbables défis techniques, Victoire de Castellane n’en démord jamais : tout doit être fabriqué à la main, dans des ateliers parisiens. ici, rien n’est mécanisé. Parmi ses dernières folies : Belladone island, séisme joaillier de 2007, avec ses plantes carnivores extraordinaires, ses papillons omnivores qui sertissent les opales brutes d’Éthiopie, diamants taille libre, tourmalines de paraíba en carambolage avec de l’or laqué de rose panthère rose et de vert insomniaque. et la nouvelle collection, encore un grand huit visuel et technique : Milly Carnivora, soit le bébé carnivore de Belladone island né à Milly-la-Forêt. La laque, mise au point pour les Diorettes, ces fleurs sorties du jardin de Christian Dior à Milly-la-Forêt, prend ici toute son ampleur. À l’origine de cette laque, l’indignation de Victoire : «L’or n’a que trois couleurs, c’est insensé !» elle décide alors de procéder à un laquage inédit. et voici de l’or vert chlorophylle métallisé, de l’or vermillon, des dégradés plus baroques qu’une carrosserie américaine des années 1950. De l’or violet translucide, de l’or hystériquement chromatique avec des coloris dignes des oiseaux d’amazonie ! Victoire de Castellane a lancé le département haute Joaillerie de Dior le 1er janvier 1998. Elle habite à paris et a quatre enfants.
A La Vie
To Japan stop Japain !
Claude Closky
Closky s’empare des modalités les plus ordinaires de notre communication quotidienne, et nous en restitue les formes à découvert : par une réarticulation discrète, une redistribution des mots ou de la visibilité. Il joue avec les règlements du quotidien, les codes et les hiérarchies qui rythment notre existence. On croit glisser dans les automatismes, on est entré dans le labyrinthe. Le résultat peut surprendre, la déception est calculée et le trouble est durable.
(extrait d’un texte de Marie Muracciole)
Loup blanc, 2011
Jean Colonna
Photo: Maï Lucas
Créateur français né en 1955. Il abandonne ses études en médecine pour intégrer l’école de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne en 1975 où il obtient son diplôme à l’issue d’une formation classique. A ses débuts, Jean Colonna travaille chez le créateur français Pierre Balmain en tant qu’assistant. En 1985 il lance sa première collection qu’il présente sous la forme d’un catalogue, en collaboration avec ses amis et photographes Bettina Rheims et Stéphane Sednaoui . Il crée en parallèle des accessoires pour Jean-Paul Gaultier et Thierry Mugler. En 1990, il réalise son premier défilé en dévoilant des collections complètement noires, dégageant un esprit Punk / Rock et Sexy. Il est alors surnommé le « Roi du Grungewear Français ». En septembre 2009, il lance sa nouvelle collection JEANCOLONNA.
HOPE
Jean Colonna
Roberto Coin
Il a créé la société éponyme en 1977 à Vincenza, célébrée comme la ville de l’or. Dans un premiertemps, l’activité principale de l’entreprise s’orientait autour de la production de pièces emblématiques pour certains des plus grands noms de la haute joaillerie. En 1996, la marque Roberto Coin est lancée, enregistrant un rapide et franc succès.
« Designing these masks has not been a matter of inspiration but it has been a matter of using my heart. We do Love Japan and I’m extremely proud to join this special event with a small but very meaningful concept, which I created with true sentiments”. Roberto Coin
Pascal Colrat
Diplômé de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Pascal Colrat sort de sa formation lauréat de deux concours : Celui de la FIAC et celui du Salon des arts graphiques actuels. A la frontière du graphisme, de la photographie et de l’art contemporain, il se tourne vers l’affiche comme support de sa création pour plus de visibilité. Artiste engagé, outre son travail pour les institutions culturelles comme le Tarmac de la Villette ou l’Opéra de Lille, Pascal Colrat met son art au service de causes qui lui tiennent à cœur avec les organisations Amnesty International ou encore Act Up. Inspiré des mouvements sociaux, il réalise également des affiches au messages forts, inscrits sur des poings rageurs et/ou rêveurs. Alors que le graphisme est envahi par la publicité et la communication, Pascal Colrat s’attache à perpétuer la tradition française d’affiches d ‘auteur.
« D’un support protection, j’ai essayé de faire un objet ludique. Le nucléaire ne tue pas l’amour. Utiliser un masque de protection n’empêche pas de continuer à s’aimer.
Les deux masques ensembles côte à côte, forment le bleu, blanc, rouge. » Pascal Colrat
Matali Crasset
Photo : Benjamin Chelly
Matali Crasset est née le 28 juillet 1965 à Chalons en Champagne. Matali Crasset est designer industriel de formation. A L’image d’un de ses objets emblématiques, la colonne d’hospitalité quand Jim monte à Paris, elle met en place une méthodologie propre dans laquelle elle questionne l’évidence des codes qui régissent notre vie quotidienne pour mieux s’en affranchir et expérimenter. Elle développe ainsi des nouvelles typologies articulées autour de principes tels que la modularité, l’appropriation, la flexibilité, le réseau. Son travail, qui s’est imposé à partir des années 90 comme le refus de la forme pure, se conçoit comme une recherche en mouvement, faite d’hypothèses plus que de principes. Elle collabore avec des univers éclectiques, de l’artisanat à la musique électronique, de l’industrie textile au commerce équitable. Ses réalisations l’ont ainsi amenée sur des terrains qu’elle ne soupçonnait pas, de la scénographie au mobilier, du graphisme à l’architecture intérieure. Matali Crasset a passé son enfance dans un petit village du nord de la France, dans une ferme où le travail et la vie étaient intimement liés.
Lot N°16
Col blanc
Andrea Crews
Andrea Crews est un collectif artistique activiste et une marque de vêtement.
Basé à Paris, Andrea Crews à déja présenté dix collections pendant Fashion week, et distribue ses pièces uniques à l’international dans des boutiques exclusives. Andrea Crews propose à d’autres marques une direction artistique innovante, éthique et ludique et crée des évènements interactifs et énergétiques.
Face à l’uniformité dominante Andrea Crews met en valeur, la créativité, l’expérimentation, l’indépendance.
Lot N°17
« Notre impuissance face à la catastrophe de Fukushima nous a poussé à donner douceur et pureté décorative au masque de protection, symbole de la violence de cet évènement tragique.
Des poignets de chemisiers en coton blanc recouvrent le non tissé, le détail est brodé, une fleur d’émail est accrochée ». Maroussia Rebecq/ Andrea Crews
Laurent Debraux
Né en 1965, à Paris, Laurent Debraux a travaillé 25 années dans l’informatique. Il a fondé la société Holy-Dis en 1988, avec un ami. Holy-Dis a été la première société cotée du millénaire en France. Laurent Debraux commence la sculpture en mai 2010 dans le cadre des portes ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville.
J’essaye de recréer cela avec le moins de matériaux possibles, que seul le mouvement soit perceptible. J’accorde beaucoup d’importance à sa lenteur. Plus un mouvement est lent, mieux on peut l’observer… »
SUKIYAKI – Ué wo muité arukou
« Le peuple japonais est admirable dans sa capacité à surmonter des épreuves terribles, avec une sagesse et un courage fondamentaux.
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Jean-Philippe Delhomme
Lot N°20
« C’est toujours l’image qui me vient à l’esprit lorsque je pense à Tokyo, ce ciel bleu pâle (bleu céruléum, comme l’hôtel Cerulean Tower, mais d’une plus jolie couleur) avec de gros nuages blancs en suspension, et cet horizon de buildings aux architectures futuristes, ou très banals, mais antisismiques. Et la Tokyo Tower, comme un engin spatial désuet, ou un jouet d’enfant, dont la couleur rouge se détache sur le bleu pâle, et donne une poésie un peu naïve à la ville. » Jean-Philippe Delhomme
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Florence Doléac
Florence Doléac est diplômée de l’ENSCI / Les Ateliers en 1994 ; elle co-fonde en 1997 la société du groupe RADI DESIGNERS.
Depuis 2003, Florence Doléac poursuit ses projets seule. Tout en enseignant à l’ENSAD- Ecole Nationale des Arts Décoratifs à Paris, elle répond à des commandes et produit des expositions en galeries ; elle est représentée par la galerie Jousse Entreprise depuis 2006.
C’est justement dans cet espace interstitiel dans lequel le design dialogue avec l’art et où ses modalités de présentation et de production oscillent entre un dispositif marchand et institutionnel que Florence Doléac inscrit son travail. La revendication de cette position peu commune lui confère une identité particulière. En effet, non seulement Florence Doléac met en jeu une tension entre la production et l’exposition, avec des réponses pleines d’humour et de poésie, mais elle déploie en plus un questionnement sur la fonction et son pendant : l’inutilité.
« Le masque de papier est réalisé grâce à un subtil travail de pliage digne d’une tradition d’origami. Sa matière très douce et cotonneuse caresse l’oeil qui l’observe.
Les plis additionnés et contenus sous verre deviennent ici une surface mystérieuse. Intacts, il sont là en attente, d’un possible dépannage pour 3 personnes » florence Doléac
Tim Eitel
Né en 1971 à Leonberg en Allemagne. Peintre héritier de l’Ecole de Leipzig, Tim Eitel peint à partir de photographies qu’il a prises. Les toiles de Tim Eitel sont des fictions sobres et minutieuses qui représentent des personnages solitaires au milieu d’espaces sans nom, toujours ancrés dans la réalité. Une oeuvre riche et contemporaine dans laquelle on pressent l’héritage de l’abstraction de Mondrian réinvesti à la figuration. Ici, la photographie est outil de peinture. Arte lui a consacré un documentaire, plusieurs monographies ont été éditées.
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Malachi Farrell
Malachi Farrell est un artiste irlandais né à Dublin en 1970. Il vit et travaille en région parisienne, à Malakoff.
Malachi Farrell met en scène des machines, expressions de son engagement politique contre toute forme de violence physique ou psychologique depuis sa découverte de l’art électronique à la Rijksakademie à Amsterdam, en 1994 et 1995.
Il utilise en effet le son, la lumière, la chorégraphie de machines et d’objets articulés par des circuits électroniques complexes dont il dessine lui-même les plans. Dans ces mises en scène mêlant bricolage et technologies de pointe, Malachi Farrell raconte des fables contemporaines empreintes d’une forte charge émotionnelle, où le spectateur, continuellement mis en danger, est amené à prendre conscience du devoir d’engagement face à une société qu’il considère trop souvent brutale. Il compose avec l’humour, utilisant la satire et la caricature, il peut donc en ce sens se rattacher à Daumier ou à Beckett, son art est avant tout politique et dénonciateur.
Seamus Farrell
Artiste irlandais, né en 1965 à Londres, il travaille à Saint-Ouen/Paris et Patria/Andalucia.
« Les recettes qu’il emploie ne s’apprennent pas dans les écoles d’art. Il se nourrit de rencontres entre dépaysés du même genre. Persuadé que l’origine de l’art est avant tout l’intention de départ suivie par l’artiste, il a réussi à être lui-même un musée sur pieds et jambes, qui se reconstruit à chaque étape et disparaît jusqu’à la suivante, libre de toute contrainte, parce que nourrit de plusieurs entrées et sorties. » (M.O. Van Caeneghem)
« Masque universellement simple, compréhensible mais de clefs de lectures d’origine/sous entendues de culture japonaise : clin d’oeil/inspiration aux masque de théâtre traditionnel japonais sur déformation/réinterpretation du logo nucléaire » Seamus Farrell
Après des études d’architecture puis de mode à l’Académie du Costume et de la Mode de Rome, Maurizio Galante travaille pour le couturier Roberto Capucci. Il présente sa première collection de prêt-à-porter à Milan en 1986 sous le nom « Maurizio Galante X Circolare ». Depuis 1992, Maurizio Galante présente ses collections en France au calendrier officiel de la Haute Couture. Installé à Paris en 1996, il la marque « Maurizio Galante » l’année suivante.
En 2003, Maurizio Galante s’associe à Tal Lancman pour créer la société INTERWARE. Depuis 2008, il présente ses collections Haute Couture en tant que membre officiel du cercle très fermé de la « Chambre Syndicale de la Haute Couture ».
Ses créations sont conservées dans d’importants musées internationaux et il participe à de nombreuses expositions.
Refusant d’être catalogué ou de se soumettre aux notions restrictives de « saison », la créativité de Maurizio Galante s’exprime tant en mode qu’en design ou encore en aménagement d’intérieur et d’extérieurs. Un heureux mariage contrasté de sophistication et de discrétion, de rigueur et de poésie, de tradition et d’innovation pourrait le définir. Ses créations tous domaines confondus sont des « objets de désir » et « objets de conversation » et ont pour dessein de susciter des émotions.
HERISSON ROUGE
Adrien Gardère
Diplômé de l’Ecole Boulle et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Adrien Gardère débute son activité en 2000. Son travail s’articule autour de trois axes : le design de mobilier et de luminaires, la muséographie et la scénographie d’expositions, l’architecture d’intérieur.
Avec son studio, il a fait la démonstration de sa grande faculté d’adaptation à des cultures et des pays très différents, et de son habilité à communiquer efficacement aussi bien avec des artisans, des entrepreneurs et industriels, que des conservateurs de musée ou des experts scientifiques.
En muséographie et scénographie d’expositions, ses dernières projets sont la rénovation du musée d’Art Islamique du Caire (terminé en 2010) et sa collaboration avec le Kennedy Center for the Performing Arts de Washington (depuis 2004) pour leurs festivals internationaux, en tant que directeur artistique en charge des espaces d’exposition. Il est le muséographe du Musée du Louvre à Lens, dont l’ouverture est prévue en décembre 2012. Du coté du design, il séduit de grands éditeurs tels qu’Artemide, Ligne Roset, Perimeter Editions, Krios Italia, Saazs.
SAKEBI – LE CRI
« Un tsunami est d’une brutalité inconcevable, synonyme de dévastation et de catastrophe. Pas de théâtre ici ; mais la violence, la douleur et l’horreur. Quand on a peur, il arrive que l’on se morde jusqu’au sang. Ce masque est une bouche en sang. Comme si on avait crié, saigné derrière le masque.Cette pièce est un cri. En japonais, « cri » se dit « sakebi » … J’ai pensé à ces cordes naturelles que les Japonais utilisent pour emballer et sceller les tonneaux de Saké. La région de Fukushima était réputée pour son Saké. Le temps d’un cri, le Tsunami aura tout emporté. »
Adrien Gardère
Geneviève Gauckler
Née en France en 1967, Diplômée des Arts Décoratifs, Geneviève Gauckler est basée à Paris. D’inspiration » mandala « , colorés ou noirs comme ceux de son Arbre Génialogique, ses personnages s’apparentent en effet à des mascottes. Camo guys, elastic guys, potatoe guys et autres caractères forment des figurines simples, parfois aux multiples membres, parfois un mélange de photographies et de dessins, parfois un assemblage de divers objets (produits ménagers, téléphones, câbles).
Elle a pourtant commencé à travailler en tant que graphiste pour le label électronique français F Communications, pour ensuite collaborer avec les réalisateurs Kuntzel&Degas sur des vidéos (Dimitri from Paris, Pierre Henry, Sparks), des publicités (Live Jazz d’Yves Saint Laurent, Arte).
C’est en rentrant de Londres, après une expérience dans le web pour la startup boo.com et l’agence Me Company, que Geneviève Gauckler a commencé à dessiner des personnages et à les mettre en scène dans des décors particuliers. Pour des pochettes de disques (Brigitte Fontaine, les Rita mitsuko), des magasins (Colette, Lane Crawford, Isetan, Hankyu, boutique VO des Galeries Lafayettes), des magazines (Sleaze, Beaux-Arts, IDN, Flaunt, Libération), des collaborations avec le collectif video Pleix, avec lequel elle collabore régulièrement, des expositions (Someday Gallery à Melbourne, Colette/Comme des Garçons à Tokyo, La Ferme du Buisson), des publicités (Bourgeois, Renault, Coca-Cola, Skype) des produits dérivés (avec les compagnies japonaises Medicom Toys, 2K, BeamsT).
Le masque fantôme
« Un masque, un écran protecteur, un filtre à particules, un filet anti-poussière, qui nous protège mais surtout protège les autres, leur épargnant nos impuretés les plus volatiles. On voudrait qu’il nous préserve, qu’il nous épargne le pire, le contact avec le virus qui veut nous envahir, nous coloniser et nous affaiblir. Se défendre contre ce que l’on ne voit pas, cela demande une attention de tous les instants, aucun front n’est à négliger. L’étape suivante, c’est la bulle imperméable, cela sera peut-être pour très bientôt. » Geneviève Gauckler
Michel Gaubert
Lot N°28
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Jochen Gerner
Photo: Renaud Monfourny
Né en 1970, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Nancy, Jochen Gerner est auteur et dessinateur.
Après avoir vécu à Paris, New York et Lille, il réside actuellement à Nancy.
Il construit un travail de réflexion sur l’image imprimée, aux frontières de la bande dessinée et de l’art contemporain. Il mène de front un travail d’auteur (bande dessinée, livres d’images, expérimentations graphiques et plastiques) et de dessinateur pour la presse (Le Monde, Libération, die Zeit). Artiste multiple, il est membre de l’OuBaPo – Ouvroir de Bande dessinée Potentielle -, collectif expérimental dont le principe est de produire des bandes dessinées sous contrainte artistique volontaire. Avec ses deux ouvrages Contre la bande dessinée et Grande Vitesse, il est lauréat du Concours des plus beaux livres français en 2008 et 2009. Il a obtenu le prix de l’École Supérieure de l’Image d’Angoulême en 2009. Deux de ses séries de dessins (Tnt en Amérique et Objectif secret) ont été acquises par le Fonds National d’Art Contemporain.
« Ce dessin recouvrant le masque de tissu blanc est une réinterprétation d’une estampe de paysage du dessinateur japonais Hiroshige : vue n°38 (Fukushima) de la série Soixante-neuf stations du Kisokaido (Kiso Kaido Rokujuku Tsugi), 1834-1842.
Christian Ghion
Christian Ghion est né en 1958 à Montmorency, où il grandit et étudie.
Christian Ghion, designer, scénographe et architecte d’intérieur est reconnu comme l’un des meilleurs de sa génération. Après 5 années d’études en faculté de droit, il intègre en 1982 L’ECM (Etude et création de Mobilier), école d’architecture de Charenton. En 1986, il devient Enseignant de cette même école et fonde en 1987 son propre studio de création avec Patrick Nadeau. En 1990, il obtient le Grand prix de la Création de la ville de Paris. Ses projets variés vont du mobilier à la décoration intérieure en passant par l’organisation d’événements et la scénographie. On lui doit la nouvelle boutique Chantal Thomass, rue Saint-Honoré à Paris et celle de Jean-Charles de Castelbajac, univers polyvalent de 250 m2 et de nombreux objets pour le prestigieux éditeur italien Driade. La liste de ses réalisations est longue, de Cappellini à Driade, de Neotu à Sawaya & Moroni et Tarkett. Ses œuvres sont exposées au VIA, à la Fondation Cartier, au Musée des Arts Décoratifs, au Musée Georges Pompidou et présentes dans de nombreuses collections internationales.
Masques AFH (Art For Help)
Lot N°30
Lot N°31
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Marithé et François Girbaud
Erik Halley
En manipulant plumes, plexiglass et cristal de Swarovski, le créateur, qui s’amuse à redonner vie aux chapeaux surréalistes de Schiaparelli, ou même à faire des broches à partir d’ossements de chat, repousse les limites de la Haute Couture pour proposer aux femmes du monde des parures toujours plus exubérantes. En 1999, il crée son premier homard Swarovski, qui est devenu son emblême.
Son œil pétillant et exalté lui ont d’ailleurs valu une renommée internationale grâce à ses créations pour des marques aussi prestigieuses que Christian Lacroix, Alexander Mc Queen, Ungaro, Givenchy, Chanel, Mugler ou Yohji Yamamoto et pour des célébrités telles que Beyoncé, Madonna et David Bowie. Erik Halley affirme son goût pour une esthétique sophistiquée où la transgression se met au service de la beauté. Il conçoit par exemple pour Piaget les bracelets de la montre Miss Protocole.
Aujourd’hui son travail autour du volume l’emmene vers de nouveaux aspects du secteur de la mode, soit la création d’emballages publicitaires, de flacons (édition limitée du parfum Arpège de Lanvin) et le design d’objet.
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« Just Breathe »
Anne Valérie Hash a créé sa griffe il y a dix ans. Elle propose une vision de la femme moderne et radicale teintée de douceur et de féminité. Formée à l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture, son style s’appuie sur l’art de la coupe et une recherche pointue de matières. Des les premières collections, la transformation du vêtement apparaît comme un code. Ses créations « sur-mesure » explorent une nouvelle approche de la Haute Couture qui a déjà séduit des personnalités telles que Nicole Kidman, Cate Blanchett, Naomi Watts, Uma Thurman, Nicole Ritchie, Kate Hudson et Gwyneth Paltrow.
Demande à Fukushima
-Je suis une poupée post-nucléaire
Ich&Kar
Irié
1970, arrivée à la Gare du Nord.
Assistant de Kenzo pendant 10 ans.
1983, Ouverture de la boutique Irié à
Saint-Germain des Près.
2000 : Irié Wash.
Lot N°36
LE FER À CHEVAL
« Good luck for Japan » Irié
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Daniel Jasiak
I’m fast and I’m strong My reflexes are good
Il « essaie de faire bien avec peu » quand il n’a pas les mains aux ciseaux, il les a aux fourneaux et cuisine.
Ce patchwork d’activités se retrouve sur son blog, lieu d’échange et de partage de son univers et de ses découvertes.
Mascarad
Jean-Pierre Khazem
Peu d’artistes jouent comme Jean-Pierre Khazem. Il est le Björk du monde de l’art et tout comme elle, il peut se retrouver entre différents genres et modes d’expression : art, mode, photographie, cinéma, objets… Et toujours avec un esprit ludique. Jean-Pierre Khazem a commencé sa carrière en utilisant l’outil le plus ancien qui soit : le masque. Il a compris qu’il n’y a pas de hasard si nous avons utilisé le masque aussi longtemps que nous avons existé : jouer des tours les uns aux autres, se cacher, pour effrayer les amis et ennemis, ou pour semer la confusion et le flou des identités.
T…
La nature doit-elle porter un masque…
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Sebastien Kito
Né d’une mère française, et élevé en France, Sébastien Kito a montré le désir d’explorer la culture de son autre pays, le Japon, et a conçu une pensée originale à partir de cette confrontation de ses doubles origines.Sébastien Kito suit d’abord les traces de son père Akira Kito, qui fut l’un des plus importants artistes Japonais du Paris d’après 1945, et de ses grand-père et arrière-grand-père, en étudiant la peinture. Il est admis en 1985 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Espérant retrouver l’esprit du groupe Cobra auquel son père avait participé dans les années cinquante, il fréquente l’atelier de Pierre Alechinsky. Dans le même temps, il travaille pour des artistes du Nouveau-Réalisme, notamment Raymond Hains dont il devient l’assistant dès 1983. Malgré un lourd héritage familial et de prestigieux professeurs, Sébastien Kito trouve rapidement sa propre voie, enrichie de toutes ces fructueuses rencontres.
Il s’attache en premier lieu à la réalisation de sortes de paravents mobiles évidés en leur centre, et de peintures sur supports découpés et articulés. Ce dernier terme est une base de sa réflexion et sert d’assise à une seconde grande étape, la conception de charnières géantes baptisées les Extragonds.
Sébastien Kito poursuit actuellement une interrogation sur la forme et la couleur par le biais de sculptures mobiles, articulées et évidées, souvent porteuses de réminiscences anthropomorphiques ou animalières. Ses sculptures adressent une invite ludique à rejoindre l’espace investi par l’oeuvre ou à le transformer par le déplacement de l’une des pièces de la structure évolutive. Ces rapports particuliers de l’oeuvre à l’espace se rapprochent du concept japonais du ma, qui désigne l’intervalle spatial ou temporel entre deux choses, aussi important que les deux éléments qui le limitent. C’est avec la plus grande simplicité apparente que Sébastien Kito parvient à suggérer des relations ou interactions complexes entre les sculptures et l’espace, entre le plein et le vide.
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Maison Kitsune
Photo: Bastien Lattanzio
Kitsuné est un label de disque et une ligne de vêtements basés à Paris, créé par Gildas Loaec et Masaya Kuroki. Kitsuné produit notamment des compilations thématiques centrées sur la musique électronique et le rock. Ce label est connu pour avoir lancé de nombreux groupes tels que les Klaxons, Hot Chip ou encore Boys Noize. La ligne de vêtements est prisée par la communauté musicale et les jeunes japonais. La marque au petit renard, (kitsuné en japonais) coté mode, est dessinée par Masaya Kuroki qui présente des collections mêlant élégance désinvolte et allure nonchalante.
« Let be clever like a fox »
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K+D
Olivier Kuntzel & Florence Deygas
Olivier Kuntzel et Florence Deygas, tous deux concepteurs et dessinateurs, signent depuis 1990 un design graphique « narratif » sous le nom de KUNTZEL+DEYGAS. Ensemble ou séparément, ils disent leurs préférences pour les rencontres, les méthodes et les projets inédits, les territoires à défricher, les histoires à raconter (expositions collectives Ici Paris Beaubourg & Moma 1990 ; La Force de L’art Grand Palais 2006 ; D&AD award 2004). Kuntzel+Deygas sont les auteurs de la « mythique » séquence degénérique d’ouverture de Catch Me If You Can, film de Steven Spielberg (2003). Ils signent aussi le générique de The Pink Panther (2006) et le générique du Petit Nicolas.
Kuntzel+Deygas, mai 2011
« Le Japon des années 80 a été d’une énergie, d’une importance et d’une influence vitale pour le mondeen général et nos métiers en particulier. Les voyages que j’y ai faits, les collaborations que j’y ai eues, le amitiers que j’y ai éprouvées ont été pour moi prépondérantes, décisives, indispensables. Pendant presque dix ans d’aller-retour Tokyo-Paris-Tokyo, j’ai bénéficié de la dynamique d’un pays neuf, de l’inspiration des arts et traditions millénaires, du plaisir exaltant de me sentir au contact à la fois de la plus pointue des modernités et d’un passé vécu au présent.
C’est pourquoi aujourd’hui je suis comme tout le monde triste et inquiet pour ce pays, ces amis, ces inconnus confrontés à l’inimaginable. Mais confiant aussi, et admiratif car la ténacité, le courage et la fierté des japonais, j’en suis certain, peuvent faire des miracles.
Lickmylegs
Matthieu Lapierre a créé le label
Lickmylegs en janvier 2009, comme
un concept global regroupant toutes
ses expériences en matières d’image,
et ses inexpériences en matières de
mode. Un label Radical, conceptuel,
sexy, subversif, irrespectueux qui
tente de repousser les frontières du
« politiquement portable ».
Avant de créer Lickmylegs, Matthieu
Lapierre fut réalisateur du Zapping de
Canal+, président et curateur de Jeune
Création (exposition internationale
d’art contemporain), directeur artistique
de la revue d’art contemporain Inside.
Il continue à collaborer à des projets
aussi bien artistiques que musicaux.
44 – Lickmylegs
Lot N°44
« L’ orsque EKO m’a contacté afin de participer à ce projet en avril, j’étais
moi-même en contact avec certains de mes clients et amis japonais qui
me décrivaient la gravité et l’urgence de la situation. Cette urgence s’est
immédiatement ressentie dans mon choix : en découvrant ces masques,
je me suis mis à travailler sans même réfléchir, je savais ce que j’allais
en faire et il fallait que je le finisse dans la foulée. Il était vital que ce
soit achevé le soir même afin de ne pas m’embarrasser de critères
techniques, esthétiques voire égotiques. Le résultat est cette tenue, à la
fois triviale et sacrée, sorte de gris-gris contre le mauvais sort, destinée
à n’être portée qu’une fois au cours d’une cérémonie païenne, par une
nymphe méticuleusement choisie afin d’être livrée aux ardeurs d’un dieu
en colère. » Matthieu Lapierre
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Gustavo Lins
Photo : Vincent Knapp
Spirale autour d’un kimono : Ma formation d’architecte, mon expérience de modéliste pendant quinze ans auprès de grands noms de la couture parisienne, puis la création de ma propre marque en 2003, m’ont apporté la conviction que la structure d’un vêtement est de nature solide, faite de lignes affirmées et de perspectives, exactement comme dans la construction d’un espace architectural. Pour élaborer chacun de mes vêtements, je pars d’une mise en place des axes et des points intangibles du corps : les points de carrure, la taille, les articulations, la jonction des lignes entre l’entournure du corps et le tour de manche… Je ne perds jamais de vue cette connaissance pragmatique -- ni le regard respectueux et admiratif que je porte à l’anatomie -- qui font qu’un vêtement doit être, selon moi, une armature légère aussi concrète qu’intellectuelle, un véritable espace à habiter. Je cherche à créer un vêtement sensuel qui dévoile le corps sans jamais cesser d’être distingué ; une enveloppe légère et douce (un voile de confort) qui intègre des notions de protection et de structure (telle une armure), en participant pleinement à la définition d’une personnalité (comme une parure). Toutes ces qualités doivent être réunies dans une seule et même pièce qui puisse magnifier le corps sans jamais le contraindre. (Propos de Gustavo Lins recueillis par Frédéric Bodet).
« Pour ce qui est des masques j’ai pensé aux protections buccales des armures japonaises, donc le titre pourrait être : MASK. Les surpiqûres sur du cuir expriment comment renforcer un terrain qui a été fragilisé par les alléas de la vie ». Gustavo Lins
Lutz
En l’espace d’une vingtaine de Collections, Lutz défini son approche de la mode avec des codes qui lui sont extrêmement proches. Ses volumes réinventés, ses assemblages novateurs, son travail de coupe et de découpes, ses astuces à la fois fonctionnelles et confortables associées à un goût de matières premières nobles, sobres, belles et toujours justement décalées font preuve d’une grande créativité et d’une réelle maîtrise de son sujet, le vêtement. La Maison Lutz est membre adhérent de la Chambre Syndicale de la Couture, du Prêt à Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode depuis 2002. La Maison est régulièrement sollicitée pour participer à des expositions – Musée d’Art Appliqués de Cologne, FRAC de Reims avec le magazine ENCENS, UDAC Paris, Palais GALLIERA Paris, GOETHE Institut à Tokyo.
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De nombreux musiciens comme Sebastien Tellier, Pacific ou Chromeo lui ont aussi demandé des pochettes de disques et depuis peu des affiches de films (Belle Epine par exemple).
Son travail a été exposé au Japon, a New York, Paris, Amsterdam et Los Angeles.
Il réalise depuis 2007 des videos clips et va bientôt passer à la réalisation de son premier court-métrage. Vit et travaille à Paris.
Lot N°47
« J’ai voulu dessiner ces visages sur les masques pour montrer ce qu’il y a derriere: la beauté d’un pays extraordinaire qui doit vite revenir a ce qu’il etait. J’espere que nous pourrons les aider ». Stéphane Manel
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Ramuntcho Matta
Artiste pluridisciplinaire né à Neuilly-sur-Seine en 1960. Fils du peintre chilien Roberto Matta. Il débute sa carrière artistique dans la musique de style pop-rock à la fin des années 70; il s’oriente plus tard sur des sujets de création plus singuliers en utilisant les arts plastiques et la vidéo par delà son travail de compositeur. Il a travaillé, entre autres, avec Don Cherry, Brion Gysin, John Cage, Chris Marker, Robert Wilson. Il a exposé ses travaux multimediums à Paris, New York, Londres, Madrid, Barcelone, Tokyo, Rome… Depuis 2000, Ramuntcho Matta développe sa pratique artistique et créer une dynamique au sein du label SometimeStudio autours de la production d’artistes soit oubliés, soit à découvrir. En 2008, il fonde le projet LIZIERES, qui ouvre ses portes en 2011, plate-forme de réflexion et d’échanges autour des notions de cultures et de ressources, avec pour objectifs de faire sortir l’avant-garde de son isolement et de donner des espaces de liberté à l’expérimentation.
Lot N°48
Notre coeur est notre chance
« On a tous besoin d’un masque pour accepter la réalité » Ramuntcho Matta
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Philippe Mayaux
Artiste rayonnant par ses natures mortes et ses portraits assumant une touche de kitsch absolue, Philippe Mayaux émerge en 1987 dans le monde de l’art. Petit, l’artiste collectionne des objets qu’il entasse dans une boîte, comme un cabinet de curiosités taille mini. Ancien élève de la Villa Arson où il apprend le ludisme de l’art, il travaille sur des thèmes obsessionnels : le corps, la nourriture et la mort dont les titres en disent long : l' »Origine du monde », « Chimène »‘ et sculptures rose bonbon intitulées ‘Planète Camelote’. Mêlant des couleurs qui claquent, il se fait connaître aussi pour avoir peint ‘La Joconde’… en homme ! Relevant au rang d’art les objets de consommation courants, à l’instar du pop art, Philippe Mayaux détonne. Exposant dans les galeries du monde entier, il se voit attribuer en 2006 le prix Marcel Duchamps pour ses vingt ans de carrière.
Lot N°49
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« Que plus rien ne vienne masquer
le souffle pur de la liberté
sur nos lèvres entrouvertes
et rougies par l’oxygène
d’un nouveau monde à embrasser. »
Philippe Mayaux
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Eudes Menichetti
« Mon travail peut se comparer à l’élaboration d’un journal intime. Au jour le jour, je m’inspire d’un épisode de ma vie, d’une anecdote vécue, d’angoisses, de rêves réussis (ou ratés), d’une envie particulière à un récit défi ni, fragments d’histoires qui se bousculent pour trouver une place dans la narration picturale.
On peut lire ces peintures et ces dessins comme des énigmes, des cadavres exquis qui, tout en étant nourris d’une iconographie et d’une gestuelle appliquée et reconnue dans l’histoire proche ou actuelle, ont le désir de préserver le sens de la narration graphique et textuelle propre à mapersonnalité. »
Lot N°50
Lot N°51
FUCK YOU – NE M’OUBLIE PAS !
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Hélène Muheim
Lot N°52
« Ces masques sont fabriqués dans l’urgence, entourés d’une émotion encore à vif, réalisés avec une « trousse de secours » minimale : un fi l rouge et une aiguille… tout cela n’est pas cousu de fi l blanc, non. » Hélène Muheim
Bruno Peinado
Une monographie de 600 pages sur son travail faisant suite à un premier livre de dessins de 1300 pages est disponible cet automne aux Presses du Réel.
Lot N°53
Lot N°54
« Strange Sun »
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Lucien Pellat-Finet
Freelance dans le secteur de la mode depuis des années, et dans l’idée de créer sa propre entreprise, sa révélation vint un jour lorsqu’il a parcouru la fenêtre d’un artisan dans le sud de la France, quand son regard fut attiré par un pull en cachemire.
Ce fut l’étincelle qui a déclenché le processus créatif.
Lucien Pellat-Finet a lancé sa première collection de luxe en 1994, établissant sa réputation outre-Atlantique, couronné « roi du cachemire » par la presse américaine. Après la collection initiale suivie la ligne pour hommes en 1996, un premier défilé en 1997 et, dans la même année, une présentation à la boutique « Colette ». En 1998 il présente sa première collection enfants 100% cachemire, ainsi que la collection de cachemire pour femmes, avec l’introduction du « tailleur » ; robes et gilets complétés par des pièces en cuir.
Le luxe est un euphémisme, c’est un mode de vie et une attitude.
Lot N°55
L’idée est un message d’amour et de nature” LPF
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Frédéric Ruyant
Diplômé de l’Ecole Spéciale d’architecture, Paris 1987.Frédéric Ruyant signe ses créations en son nom depuis 1996 et réalise de nombreux projets, tant en aménagement d’espace, de scénographie, qu’en design de produits, design communication, création de mobilier ou d’objets du quotidien. Entre autres, Prix Découverte, Maison et Objet, Prix du Centre Design Marseille. De nombreuses pieces sont sujettes à acquisitions par l’etat, comme son Tapis/assise « Lector Chair » ou l’ensemble « Mobilier en ligne/ Ligne mobilier ». Il signe de nombreuses scénographies, dont son intervention urbaine pour la bienale du design de Saint Etienne (2010). Créer des objets et mobiliers pour Issey Miyake, Centre Pompidou, Maison Martin Margiela, Ligne Roset, Baccarat, Mobilier National… Expositions personnelle à Tools Galerie.
Lot N°56
« Wind’s Echoe »
« Du masque anti pollution aux ailes du vent, « Wind’s Echoe » parle d’une envie d’architecture du peu, de l’économie, pour des temps de pose plus sereins, plus civilisés. « Fréderic Ruyant
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Maison Sonia Rykiel
Photo : Matthieu Salvaing
Nathalie Rykiel est Présidente et Directrice Artistique de SONIA RYKIEL
Née à Paris, Nathalie Rykiel devient mannequin pour SONIA RYKIEL en 1975. Elle se consacre ensuite à la mise en scène des défilés. Mère de trois filles, elle crée RYKIEL ENFANT en 1983, lors de sa première grossesse. En 1989, elle crée une seconde ligne de prêt-à-porter pour la marque, INSCRIPTION RYKIEL, rebaptisée en 1999, SONIA BY SONIA RYKIEL. En 1995, elle est nommée Directrice Générale et Directrice Artistique de SONIA RYKIEL. En 2002, elle crée RYKIEL WOMAN, un concept dédié à la sensualité et au plaisir. Les sex-toys côtoient cadeaux et vêtements au coeur de Saint-Germain-des-Prés. En 2004, elle crée la première collection de lingerie SONIA RYKIEL. L’année suivante, elle crée RYKIEL KARMA BODY AND SOUL ! Une collection dédiée à l’harmonie du corps et de l’esprit. En 2007, elle devient Présidente de SONIA RYKIEL. En 2008, à l’occasion des 40 ans de la Maison, elle organise un hommage à SONIA RYKIEL. Les trente plus influents créateurs de mode internationaux offriront leur vision de la femme Rykiel et leurs créations clôtureront le défilé spectacle qu’elle organise au parc de Saint Cloud. Ces créations seront exposées au Musée des Arts Décoratifs lors de l’exposition consacrée la même année à la Maison.
Lot N°57
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Sanaa
encore l’immeuble Dior de Tokyo. Les deux architectes continuent de travailler dans leurs agences personnelles. L’agence est aussi chargée de la maîtrise d’oeuvre du Louvres-Lens.
En mars 2010, Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa reçoivent conjointement le prestigieux Prix Pritzker, la plus haute récompense mondiale en architecture.
Lot N°58
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Inga Sempe
Designer française née à Paris, Inga Sempe est diplomée en 1993 de l’Ensci (Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle à Paris). Elle travaille en indépendant depuis 2000. Pensionnaire de la Villa Médicis (Académie de France) à Rome, de 2000 à 2001.Elle a tout d’abord commencé à collaborer avec des entreprises italiennes : Cappellini, Edra. Celles-ci seront suivies de sociétés françaises, américaines ou scandinaves telles que Luce Plan, Ligne Roset, Artecnica, Domestic, Moustache, David Design, Hjelle, Almedahl’s, Baccarat… Elle dessine mobilier et objets avec un intérêt prononcé pour les luminaires. Exposition personnelle aux Arts décoratifs de Paris en 2003. Elle vit et travaille à Paris.
Lot N°59
« Un petit brancard Japonais qui sera, bientôt je l’espère, en fait juste un hamac. »
Inga Sempe
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Robert Stadler
En 1992, il a cofondé- le groupe RADI DESIGNERS et depuis 2000 il atravaillé en solo. Son travail est présent dans plusieurs collections privées et publiquestelles que la Fondation Cartier, FNAC, FRAC Nord-Pas de Calais.
Il travaille pour des clients tels que l’Académie des César, Dior, MaisonThierry Costes, Nissan, Orange, Ricard et Take 5 éditions.
Il est représenté par Carpenters Workshop galerie.
Robert Stadler intervient dans des domaines très divers en effaçant toute hiérarchie entre la libre proposition, ila commande industrielle et la commande publique. Il interpelle les lieux d’exposition pour brouiller les catégories usuelles entre art et design. Il interroge le statut de l’objet, œuvre ouproduit, ainsi que la frontière entre préciosité et modicité, élégance et vulgarité, sérieux et absurde. Certains thèmes traversent l’ensemble de ses projets notamment ceux de l’identité, du glissement et de la dissolution.
Lot N°60
« Les deux caractéristiques premières de la tortue sont la longévité et l’idée de la protection. Une fois le masque porté, le dessin se présente fragmenté, dû à la construction de l’objet en accordéon. En effet sa valeur symbolique se voit ainsi fragilisée. » Robert Stadler
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Philippe Starck
Lot N°61
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Eric Tabuchi
Après avoir étudié la sociologie, Eric Tabuchi – artiste d’origine dano – japonaise, né en France – entame un travail photographique emprunt de la mélancolie de ses aînés américains parmi lesquels Lewis Baltz et de la rigueur de l’école allemande emmenée par le couple Becher. Dès cette époque, il décide de concentrer ses recherches sur un périmètre de 250 kilomètres environ autour de Paris. Il arpente inlassablement les petites routes – entre ville et campagne – à l’écart des axes autoroutiers – considérant l’espace de l’entre-deux autant comme territoire géographique que métaphorique (notamment de sa double appartenance identitaire). Tas de toutes sortes, chantiers de construction, petites ruines, enseignes publicitaires… autant de signes des mutations du paysage contemporain, de la co-existence de l’ailleurs avec l’ici. Sa pratique artistique, elle aussi, est à cheval entre plusieurs médiums. En complément de la photographie, le graphisme, la musique mais surtout l’installation (très souvent il y intègre quelques unes de ses images) qui lui permet d’habiter l’espace de l’exposition autrement, dans son volume global – prolongeant ses questionnements sur l’architecture et le paysage liés à notre environnement le plus quotidien.
Lot N°62
Née à Gand, Belgique
Dessine, vit et travaille à Paris
Représentée par la galerie Anne Barrault
MJ-1, MJ-2
« Ils sont déjà parfaits, ces petits masques d’hygiène. J’ai décidé de respecter certaines caractéristiques qui m’émeuvent tant. Ils sont neutres, réduits et adaptables.
J’ai reçu 7 masques d’hygiène. J’en ai réuni 3 et en les tournant, de nouveaux orifices apparaissent. J’ai fait 2 masques – on les voit rarement seuls-, signés à l’extérieur par des expressions ajoutées, variables, circonstancielles »
Hervé Van der Straeten
Né en 1965, Hervé Van der Straeten est un designer indépendant. Pièces uniques ou séries limitées, ses collections de bijoux et de mobilier sont conçues dans ses propres ateliers de bronze et d’ébénisterie, puis exposées dans sa galerie du Marais. Il se distingue également dans la cosmétique et l’art de la table. Disparité des matières, variations formelles, défi des volumes et collaborations éclectiques, le travail d’Hervé Van der Straeten allie à une absolue précision une radicale liberté de ton. Hybridité, élégance, épure et décalage déterminent sa démarche.
Masque pastilles
Masque habillé de Pin’s en laiton martelés à la main et dorés à l’or fin
« Chaleur, lumière et amitié à nos amis japonais » Hervé Van der Straeten
Yohji Yamamoto
Photo: Koichi Inakoshi
Yohji Yamamoto est né à Tokyo en 1943. Diplômé de l’Université de Keio et du Bunka Fashion College (Bunkafukuso Gakuin), Yamamoto est un grand fan de Bob Dylan et excelle à l’harmonica. Il se lance dans la création de prêt-à-porter féminin en 1970. Deux ans plus tard, il crée sa propre marque sous le nom d’ Y’s et présente sa première collection à Tokyo en 1977. Son style est reconnu mondialement après son défilé printemps/été 83 à Paris. Il est ordonné Chevalier français de l’Ordre des Arts et des Lettres. Loin des dictats de la mode,
n’obéissant à aucune règle ni technique bien définies, il crée des vêtements qui sont le fruit de longues recherches et qui interrogent sur le rapport entre le tissu et le corps. En 2006, Yohji Yamamoto a développé une ligne de vêtements de sport en collaboration avec Adidas, Y3, constituant ainsi une collection alliant savoir-faire, mode et sport.
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Yazbukey
« L’idée de mettre une bouche en plexi par dessus le masque est pour faire oublier la contrainte de porter un masque, vive le trompe l’oeil ! » Yazbukey
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Gaspard Yurkievich
En 1997, Gaspard Yurkievich participe
au festival international de la mode à
Hyères et remporte le prestigieux prix
du meilleur styliste pour la femme.
Il lance sa marque et présente sa
première collection en mars 1998
avec un défi lé à Paris. La Maison
est immédiatement et rapidement
distribuée par des boutiques haut de
gamme en France et à l’international.
Dès ses débuts, Gaspard Yurkievich
bénéfi cie d’une très forte couverture
médiatique à travers ses défi lés (Elle,
Vogue, L’offi ciel).
Ils constituent un terrain expérimental
pour illustrer sa vision sexy,
contemporaine et urbaine de la mode.
Combinant art de la performance,
musique live et éléments design, les
défi lés sont au coeur de la stratégie de
communication de la Maison.
Gaspard Yurkievich crée depuis
1998 pour la Femme et l’Homme
une identité forte qui marie avec une
grande subtilité : accessibilité et luxe,
quotidien et exception, confort et mode,
créativité et maturité. Le style Gaspard
Yurkievich consiste en un savant
mélange de références à la tradition de
la couture et un dessin d’une extrême
actualité.
Lot N°67
« Ce ne pouvait être que très simple dans une situation comme celle-ci…
J’ai pensé à faire des piqûres cousues mains raccord avec la tradition des
chausseurs. Une intervention, un détail ! » Gaspard Yurkievich
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Zevs
Aghirre Schwarz, connu sous le pseudonyme de ZEVS, est considéré comme une des figures les plus importantes de l’histoire du street art français. Des trottoirs de la ville aux murs des musées et des galeries, il réagit aux signes urbains et aux codes de la consommation, interrogeant l’espace public, l’art, et le rapport de l’art à la société de consommation.
A Warning to the World
« Le planisphère peint en rouge comme une tache de sang sur le masque sanitaire blanc, apparaît comme le signal d’alerte d’un monde mis en danger par l’homme. » Zevs